Pierrette MANAS-DURAN nouvelle présidente de RCM Basket

Une page a été tournée ce lundi à RCM Basket. 

Pierrette Manas-Duran a en effet été élue présidente. Elle est la deuxième femme dans l’histoire du club à occuper ce poste après la regrettée Françoise Vanuccini.

Pierrette a occupé de multiples fonctions au sein du club, toujours les plus importantes qu’il s’agisse du secrétariat ou de la trésorerie… entre autres activités car elle est avant tout un chef d’orchestre comme elle l’a démontré encore récemment lors du Final Four U18 élite.

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Simone Sandel nouvel entraîneur de RCM Basket

Depuis quelques années, les dirigeants de RCM Basket ont attiré de jeunes joueuses italiennes avec lesquelles, notamment, le club avait pu participer au championnat de France U17 où il n’était plus apparu depuis une vingtaine d’années. Pour rappel, le club roquebrunois avait accédé aux quarts de finale de la compétition.

Les liens avec l’Italie se sont également renforcés au niveau des dirigeants avec Agostino Pitzalis - qui a rejoint Lucien Platano à la présidence du club - et avec Marco Musso.

Une nouvelle étape sera franchie la saison prochaine avec la nomination d’un entraîneur italien à la tête de l’équipe première, Simone Sandel. Celui-ci succèdera donc à l’emblématique Babette Aranda qui a décidé de prendre du recul pour des raisons strictement privées.

Agé de 42 ans (qu’il fêtera le 24 juin prochain), Simone Sandel aura en fait une double « casquette » : entraîneur de l’équipe première mais aussi responsable de l’ensemble du secteur de la formation.

Après une belle carrière de joueur dans plusieurs clubs de Ligurie (Imperia, Albenga, Vado Ligure, Sanremo et Ospedaletti), Simone Sandel s’est tourné vers l’entraînement en 2006, prenant en charge le secteur féminin du club d’Ospedaletti. Quatre ans plus tard, il devenait assistant-coach de la Fulgor de La Spezia en Ligue 2 italienne et responsable du secteur jeune.

Simone Sandel est également passé par le club de Crème (près de Milan) où il a laissé un excellent souvenir.

Ces deux dernières saisons, il a animé l’entraînement des équipes jeunes de Bordighera et La Spezia.

Formateur dans l’âme, le nouvel entraîneur entend bien, à l’avenir, poursuivre le travail entrepris cette saison et faire de plus en plus confiance aux jeunes formés au club.

Babette s'en va sur un joli succès face à Toulouse (67/52)

Comme elles l’espéraient, les joueuses roquebrunoises ont terminé le championnat sur un succès face aux Espoirs de Toulouse. Les 15 points d’écart au terme de la rencontre sont toutefois un peu trompeurs dans la mesure où ils ne reflètent pas vraiment la très bonne résistance des joueuses toulousaines qui se sont effondrées dans le dernier quart-temps.

A vrai dire, Babette dut pousser un sérieux coup de gu… à la pause pour « booster » une équipe qui ne parvenait pas à faire la différence.

Tout avait pourtant bien commencé avec une Melissa qui faisait mouche quasiment à chaque tentative. Roquebrune se détachait ainsi à 13/7 (5^ème) puis 19/10 (9^ème) sur un deuxième panier d’une Charlotte inspirée mettant à profit un caviar d’Assitan. Toulouse réagissait cependant et réduisait légèrement l’écart 20/13 au terme du premier quart-temps.

Mieux pour les visiteuses : un panier bonifié de Martingoulet les ramenaient à portée de fusil. Pas longtemps car Melissa, Charlotte et une Heidi inspirée, tour à tour marqueuse et passeuse décisive, permettaient à Roquebrune de reprendre le large, 28/18 (14^ème).

Les deux équipes cherchaient alors leur second souffle et le score stagnait avec un léger avantage aux Toulousaines qui, tout doucement, revenaient, 29/24, 31/26 et finalement 32/29 à la pause sur un panier bonifié de Brassier.

Les visiteuses égalisaient à la reprise sur un panier bonifié de Mahobak qui, quelques instants plus tard, réussissait « le » panier du match, une sorte de bras roulé en déséquilibre pratiquement au raz du sol ! Du coup, Toulouse passait devant 34/32 (22^ème). Sur une faute de la défense roquebrunoise, Toulouse enfonçait le clou, faisant naître un doute qu’une vaillante Assitan se chargeait de faire immédiatement disparaître alors que Melissa, blessée dans un choc involontaire, sortait.

Jana égalisait main gauche ( !) mais Toulouse repartait de l’avant sur un panier bonifié de Penavayre  et prenait même cinq points d’avance sur deux lancers de Nouvier (41/36). Cela commençait à sentir très mauvais. Heureusement « Mamie » Heidi relançait Roquebrune et après des lancers d’Assitan et Sabine, Melissa revenue sur le terrain replaçait son équipe devant après un rebond offensif, 42/41 (28^ème). Sur sa lancée, Roquebrune s’envolait à 49/41 sur des actions de Melissa, Assitan (du diable vauvert) et Sabine. Mais dans les dernières secondes Mahobah encore redonnait vie aux Toulousaines qui abordaient le dernier quart-temps avec un handicap de seulement 5 points.

Après plusieurs tentatives infructueuses de part et d’autre, Melissa provoquait la faute et obtenait deux lancers qu’elle transformait avant de planter un panier bonifié depuis le corner gauche (54/44, 32^ème).  Toulouse avait un joli sursaut le ramenant à 54/49 mais Charlotte impératrice et Assitan assénaient alors le coup de grâce à des visiteuses sonnées qui encaissaient un 13/0 pour se retrouver menées 67/49. Le match était plié, l’ultime baroud d’honneur de Brassier de loin ne pouvant que limiter les dégâts. 

Victoire finale de Roquebrune 67/52 et un au-revoir gagnant bien mérité pour Babette Aranda qui a informé ses dirigeants de son souhait de se retirer pour des raisons strictement privées. Une intersaison animée commence à RCM Basket !

Roquebrune bat Toulouse 67/52 (20/13, 12/16, 17/15, 18/8)

Melissa 28, Assitan 15, Charlotte 10, Heidi 7, Sabine 5, Jana 2, Marine, Marion, Amélie.

Toulouse. Nouvier 11, Mahobah 10, Penavayre 8, Brassier 8, Couat 5, Cren 4, Martingoulet 3, Servieres-Bordes 3, Lafargue. 

Roquebrune-Toulouse : Clap de fin au gymnase Valgelata

Le rideau tombera aujourd’hui sur le championnat de NF2. Du moins de la première phase car les deux premiers poursuivront ensuite avec les Play-Off. Les Roquebrunoises ont disputé quatre années de fil cette deuxième phase avec au passage un titre de championnes de France et une accession à la NF1. C’était… il y a longtemps et, cette année, la saison sera irrémédiablement terminée ce soir avec une relégation confirmée depuis quelques semaines en NF3.

Le match contre Toulouse aujourd’hui aura pourtant un enjeu : la dernière place ! Celle-ci sera définitivement attribuée au perdant puisque les deux clubs possèdent le même nombre de points avec des parcours absolument similaires : trois victoires, vingt et une défaites.

En fait, les Toulousaines n’ont plus gagné depuis le 9 janvier face à… Roquebrune ! Elles s’étaient imposées lors des prolongations.

En 2016, les joueuses de Babette Aranda ont gagné deux matches, tous les deux au gymnase Valgelata, contre Saint Jean de Muzols et les Espoirs de Montpellier. Leur troisième succès avait été acquis… l’année précédente, dès la deuxième journée face au Cavigal.

A domicile, Heidi Lecocq et ses partenaires vont tout mettre en œuvre pour renouer avec la victoire et clôturer ainsi la saison sur une victoire symbolique qui ne pourra occulter une saison ratée mais constituerait une (petite) consolation.

Rappelons que le coup d’envoi du match sera donné à 17 heures et, pour une fois, ce sera l’équipe 2 qui aura la tête d’affiche pour un derby très chaud à 20H30 contre le Cavigal de Nice en championnat Pré-National.

On sait que les Roquebrunoises – dirigées par Sabine Fournigault – n’ont pas encore assuré leur maintien dans une compétition rendue très difficile par le nombre de relégués : quatre sur quatorze ! Logiquement battues lors des deux derniers matches face aux deux premiers du classement, elles doivent donc absolument redresser la barre afin de se positionner en milieu de tableau.

Bref, deux matches au gymnase Valgelata qui ne manqueront pas de suspense.

Roquebrune-SMUC: le coup passa si près! (73/79)

4 points d’écart à une minute et demie de la fin ! Une nouvelle fois, l’équipe roquebrunoise a démontré sa capacité à se sublimer face aux ténors du championnat. Après Caluire et le MBA, le SMUC a bien failli « passer à la trappe » dans l’antre du Valgelata et c’est assurément ce que l’on retiendra d’un match palpitant dont le résultat négatif a malheureusement fort mal récompensé tous les efforts d’Heidi et de ses partenaires.

Cela dit, il faut bien reconnaître qu’une victoire roquebrunoise eut quand même été un petit hold-up dans la mesure où le SMUC a fait la course en tête pratiquement de bout en bout sinon un court moment en fin de premier quart-temps sur deux lancers d’une imperturbable Jana (15/14). Auparavant, Melissa – encore et toujours elle ! – avait sorti le grand jeu pour contrer des Marseillaises physiquement supérieures avec un duo Silbande-Chambertin très souvent à la conclusion.

Dans le deuxième quart-temps, le SMUC reprit rapidement le score mais sans pouvoir creuser un véritable écart. On se retrouvait ainsi à 28/31 (16^ème) avec notamment à la clef deux paniers bonifiés d’Heidi. Les Marseillaises enclenchaient alors brutalement le turbo et en deux minutes faisaient le break 38/28 puis 42/29. C’était l’instant choisi par Melissa pour ressortir de sa boîte tandis qu’Assitan jaillissait pour mener un contre gagnant ramenant son équipe à 9 longueurs (33/42) à la pause. Roquebrune était toujours en vie… mais pour combien de temps ?

De fait, le SMUC pesait de plus en plus et recreusait l’écart avec toujours Chambertin et aussi Luciani de loin. Mais les Marseillaises étaient loin d’être sereines comme en témoigne une technique infligée à Beynier pour contestation ! Laquelle se vengeait en inscrivant un panier bonifié permettant au SMUC de porter son avance à 17 points (63/46), la plus importante de la rencontre (28^ème). Assitan et Heidi permettaient cependant d’entretenir un mince espoir à l’entame des dix dernières minutes (50/63).

Charlotte et Melissa rapprochaient encore Roquebrune, Melissa de loin répondait à Catani, Assitan réalisait un remake de la « chevauchée fantastique », Sabine rajeunissait à vue d’œil et tout doucement Roquebrune entamait une époustouflante remontée pour se retrouver ainsi à 4 points (70/74) sur un panier bonifié de Sabine.

Coup sur coup, Beynier pour le SMUC et Heidi pour Roquebrune scoraient de loin mais le dernier mot restait aux visiteuses qui clôturaient la marque à 79/73. Une fois de plus Roquebrune tombait la tête haute. Il faut seulement espérer que l’équipe confirme samedi prochain pour remporter son ultime match de la saison face aux Espoirs de Toulouse.

SMUC bat Roquebrune 79/73 (14/15, 28/18, 21/17, 16/23)

Melissa 30, Assitan 14, Heidi 11, Sabine 9, Charlotte 5, Jana 4, Marine, Marion, Amélie 

SMUC. Silbande 17, Chambertin 16, Beynier 11, Luciani 10, Catani 9, Regani 8, Planque 8.

RCM-SMUC (20 heures)... mais aussi les U11 et les U15!

Le championnat est malheureusement "plié" depuis déjà quelques semaines pour l'équipe première roquebrunoise condamnée à la relégation.

Alors si le match de ce soir contre le SMUC, le leader, vaudra le déplacement, le principal intérêt de cette journée du 2 avril concernera les jeunes du club, en particulier les U11 et les U15.

Après un difficile début de saison, les U11 d'Adriana ont enfin été récompensées de tous leurs efforts et du magnifique travail accompli à l'entraînement. Elles occupent désormais la deuxième place du classement et auront la possibilité de la conforter en battant Cagnes, 3ème. Un beau challenge pour ce match programmé à 13 heures au gymnase Valgelata.

Léa espère féliciter ses joueuses 
aujourd'hui. Un succès
 serait synonyme de titre !

A 15 heures, ce sera au tour des U15 de fouler le parquet avec un enjeu direct: le titre de championnes départementales Excellence. Les joueuses de Léa, invaincues depuis le début de saison, reçoivent en effet leur second, Vence. Un succès leur permettrait de s'assurer définitivement le titre, quels que soient les résultats des deux derniers matches. Noor et ses partenaires ne doivent pas laisser une si belle opportunité leur échapper!

* * *

Pour l'équipe première, malheureusement, les jeux sont faits depuis longtemps.

Mais le match de ce soir ne manquera pas pour autant de relief.

En fin de compétition, il n'est pas rare que des résultats surprenants soient enregistrés du fait que des équipes n’ont plus rien à gagner ni à perdre et abordent leurs matches avec une certaine… décontraction. Ce ne sera pas le cas ce samedi.

Si, côté Roquebrune, la messe est dite depuis longtemps, côté SMUC (Marseille) tout reste à faire dans un championnat que l’on a rarement vu aussi disputé.

A deux matches de la fin, le SMUC, Caluire et Monaco BA sont à égalité en tête du classement… et deux seulement pourront poursuivre l’aventure des play-off avec l’accession à la NF1 en ligne de mire.

Pour ces trois clubs, la seule option possible est de gagner les deux matches, chacun espérant évidemment un faux pas du concurrent direct ! A ce petit jeu, Saint Jean de Muzols qui recevra MBA ce soir puis Caluire pourrait être l’arbitre du championnat, un arbitre d’autant plus intéressé qu’il joue sa place en NF2 alors que Saint Chamond, autre club en danger, recevra le SMUC samedi prochain.

C’est dire que beaucoup de choses peuvent encore se produire… y compris un exploit de Roquebrune !

Il faut se souvenir que, ces dernières semaines, les joueuses de Babette ont tenu la dragée haute à Caluire et Monaco BA, s’inclinant sur un faible écart (7 points). Alors pourquoi pas faire encore mieux ce soir ?

Compte tenu de l’enjeu, la chose sera évidemment encore plus difficile car, bien évidemment, le SMUC vient prendre les points de la victoire au gymnase Valgelata.

Depuis qu’elles sont mathématiquement condamnées, les Roquebrunoises qui rêvaient d’un possible miracle ont accusé le coup, subissant de lourdes défaites face à Annemasse à domicile et en déplacement à Montpellier. Manifestement le cœur n’y est plus trop et, dans les coulisses, on parle plutôt de la prochaine saison avec des joueuses qui s’interrogent. Les co-présidents Agostino Pitzalis et Lucien Platano les ont d’ailleurs reçues cette semaine pour faire le point.

Cela dit, la perspective d’un grand exploit pourrait redonner vie au groupe et lui insuffler une énergie positive. Les équipes 1 et 2 ont été regroupées à l’entraînement afin de créer une dynamique profitable à l’une comme à l’autre car Roquebrune a – aussi – un maintien à assurer un Pré-Nationale. La chose est compliquée dans la mesure où sur un groupe de 14 il y aura probablement quatre relégués ! Autant dire que beaucoup de monde est concerné mais l’objectif paraît possible aux joueuses de Sabine Fournigault.

Pour en revenir à l’équipe première, il est bien certain qu’elle ne sera pas la favorite ce soir face aux « blacks » marseillaises mais sait-on jamais ? Après tout le SMUC a déjà perdu lors des matches retour au Cavigal et à Monaco (AS). Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? Nul doute que le président du Monaco BA Eric Ellena offrirait volontiers le champagne aux Roquebrunoises en cas de succès !

Roquebrune battu à Montpellier (68/46): consternant!

Comme on pouvait le craindre, nos basketteuses se sont assez lourdement inclinées à Montpellier, la meilleure équipe Espoirs de la poule.

L’écart final de 22 points apparaît cependant relativement lourd par rapport à la physionomie générale de la rencontre. Les joueuses de Babette n’ont pas été surclassées mais elles ont tellement gâché que la sanction était inévitable. Les stats au tir ne sont pas catastrophiques. Elles sont consternantes : 20% à deux points (et même 16% en première mi-temps), 11% à trois points, 52% aux lancers francs. Cela fait beaucoup, beaucoup de points laissés en route. Avec des taux de réussite « normaux », Roquebrune aurait pu réellement disputer ses chances. Tel n’a pas été le cas avec une défense toujours aussi friable et une absence quasi congénitale de jeu collectif, 6 passes décisives en tout et pour tout… et une évaluation globale de 4 !

Une nouvelle fois le duo Melissa-Assitan a « fait le score » avec les trois quarts des points (35/46)… et pourtant Melissa était loin d’être en réussite ! Les deux ont en tout cas signé un double double grâce à leur activité sous les panneaux (25 rebonds).

Le ressort est manifestement cassé et, finalement, l’une des rares à surnager aura été Amélie qui, dans un temps de jeu restreint, a quand même réussi à marquer 2 points, prendre 3 rebonds et faire 1 passe décisive. Pas de quoi s’enflammer, certes, mais qui constitue quand même une (petite) lueur d’espérance pour l’avenir.

Il faut seulement espérer un sursaut d’orgueil pour les deux derniers matches de la saison face au SMUC et les Espoirs de Toulouse.

Montpellier bat Roquebrune 68/46 (19/10, 16/13, 23/17, 10/6)

Melissa 20, Assitan 15, Heidi 3, Marine 2, Jana 2, Charlotte 2, Amélie 2, Sabine, Marion

RCM 52 - Annemasse 84: Houlalala...

Melissa s'est bien battue, mais...

Les basketteuses roquebrunoises n’ont pas pesé lourd face à une impressionnante équipe d’Annemasse physiquement supérieure et surtout possédant une arme maîtresse : l’adresse. Alors que 4 joueuses savoyardes dépassaient le cap des 15 points, l’équipe de Babette Aranda dut s’en remettre à la seule Melissa Rondinelli. Le combat était trop inégal.

En deux temps trois mouvements, Annemasse prit le large d’entrée, 7/0. Melissa donnait le signal d’une révolte qui ramenait Roquebrune à égalité à 11 partout (5^ème).  Le problème, c’est que l’équipe n’allait plus rien marquer jusqu’à la fin du premier quart-temps, encaissant dans la foulée un 14/0 qui faisait mal au tableau d’affichage… et dans les têtes.

Si Melissa, encore et toujours elle, inscrivait le premier panier du deuxième quart-temps, l’espérance ne durait que quelques secondes, le temps pour Annemasse de répliquer et de se détacher irrésistiblement, 34/16 (25^ème), 38/19 et finalement 44/19 à la pause. Le contraste était saisissant entre des Savoyardes engrangeant de près grâce notamment à la capitaine Krajnewska  ou de loin avec Kantor et Chantelot et des Roquebrunoises courageuses mais d’une rare inefficacité (18% à deux points !).

On ne sait si Babette prit le temps d’un rapide aller-retour à Laghet durant la pause, toujours est-il que son équipe frappa la première à l’entame du troisième quart-temps avec deux paniers bonifiés signés Heidi et Jana alors que Krajnewska manquait un premier lancer, chose qui n’était pas encore arrivée ! Du coup, Roquebrune revenait à 27/47 (22^ème) et entretenait un petit espoir que Spada et Krajniewska se chargeaient rapidement de doucher. Annemasse repartait ainsi de plus belle, signant une nouvelle lithanie de paniers bonifiés (quatre sur cinq tirs consécutifs !). Roquebrune ne pouvait guère que s’en remettre à Melissa pour sauver les apparences. 65/41 au terme de ce troisième quart-temps finalement remporté d’un point (22/21) par les joueuses de Babette. Une (minuscule) satisfaction dans un océan de désillusions.

Dans les dix dernières minutes, Assitan était enfin récompensée de ses efforts vains jusqu’alors, Jana se battait avec son habituelle énergie mais Chantelot endossait la panoplie de bourreau pour définitivement exécuter une équipe roquebrunoise complètement écoeurée et désormais sans âme. A l’arrivée une note très salée 84/52. Il est grand temps que la saison s’achève !

Annemasse bat Roquebrune 84/52 (25/11, 19/8, 21/22, 19/11)

Melissa 29, Heidi 8, Assitan 4, Sabine 4, Jana 3, Amélie 2, Charlotte 2, Marine.

Annemasse. Spada 19, Krajniewska 17, Chantelot 17, Kantor 16, Rieder 7, Ammor 6, Tournier 2

Saint Chamond, quel chameau (79/55) !

Cette fois, c’est sûr : en s’inclinant à Saint Chamond, Roquebrune a dit adieu à la NF2.

Mathématiquement, en gagnant ses quatre derniers matches (ce n’est qu’une hypothèse de travail !), l’équipe de Babette terminerait avec 29 points.

En perdant les leurs, Saint Chamond et Saint Chamond totaliseraient respectivement 30 et 29 points. Et comme les deux derniers sont relégués… (rappelons que les équipes espoirs ne sont pas prises en compte dans le classement pour la montée et la descente).

C’est la conclusion finalement logique d’une saison « pourrie » comme RCM Basket n’en avait plus connue depuis une vingtaine d’années. 

Après les remous provoqués par le renoncement à la NF1, on savait que l’équipe aurait du mal. La perte de deux éléments majeurs n’a évidemment rien arrangé.

Le club est d’ores et déjà tourné vers la prochaine saison et les temps de jeu en hausse des plus jeunes (Charlotte, Marion et la dernière arrivée Amélie) en sont la preuve.

A Saint Chamond, rival direct pour le maintien, Heidi et ses partenaires ont réalisé une entame de match solide symbolisée par deux paniers bonifiés de Sabine… et Heidi. 15/12, à la fin du premier quart-temps, c’était porteur d’espérances… vite douchées par les joueuses de la Loire qui ne tardaient pas à renverser le score et faire le break à 35/27 à la pause.

Rien n’était encore vraiment joué mais, une nouvelle fois, le retour des vestiaires allait être pénible, très pénible. En quelques minutes Saint Chamond s’envolait et creusait un écart cette fois définitif, 58/36.

Le jeu se rééquilibrait dans le dernier quart-temps avec un écart stable et une victoire finale de Saint Chamond 79/55. Amen.

De manière très symbolique, les deux « mamies », Heidi et Sabine, ont donné l’exemple à la jeune garde emmenée par une Amélie décidément épatante. Tout n’est pas noir dans le ciel roquebrunois. Mais, évidemment, tout n’est pas rose non plus !

Saint Chamond bat Roquebrune 79/55 (12/15, 23/12, 23/9, 21/19)

Melissa 14, Heidi 11, Sabine 10, Assitan 8, Jana 4, Charlotte 4, Amelie 3, Marine 1, Marion

Roquebrune a rêvé durant 25 minutes

VICTOIRE!!!! VENDREDI 4 mars, soit quand même cinq jours après la rencontre, la feuille de match est - enfin - apparue sur le site de la FFBB. Comme quoi il ne faut pas désespérer!

Gagner au gymnase Carton de Saint Laurent est (très) compliqué. A plus forte raison quand, comme c’est le cas de Roquebrune, on est dernier du classement avec aucun succès à l’extérieur (et trois à domicile).

Et pourtant, Heidi et ses partenaires ont longtemps tenu la dragée haute à des Laurentines privées de quelques joueuses majeures (dont une certaine Elodie Demortier…) et qui avaient peut-être un peu sous-estimé l’adversaire. Rappelons que les Laurentines avaient gagné de 12 points au gymnase Valgelata.

Là, le score final (63/47) fait apparaître un différentiel de 16 points… mais Roquebrune compta un avantage maximum de 12 points au début du second quart-temps (26/14), menait à la pause de 4 (32/28) et tint le coup jusqu’à la 25^ème minute où Saint Laurent reprit le score pour la seconde fois seulement de la rencontre après avoir marqué d’entrée de match.

Il faut dire que sous l’impulsion d’une impériale Melissa, l’équipe de Babette réalisa un tonitruant début de rencontre, contraignant les Laurentines à une course-poursuite : 7/4 (3^ème), 10/9 (5^ème), 12/11 (6^ème) avant un gros coup d’accélérateur concrétisé par un 6/0, 18/11 (8^ème). Dans les derniers instants Roquebrune parvenait à accroître encore l’écart, 24/14 au terme du premier quart-temps.

Dès la reprise Charlotte s’envolait pour un 26/14. L’écart restait stable durant plusieurs minutes, 30/20 (15^ème) avant une vive réaction qui permettait à l’équipe laurentine de revenir à portée de fusil, 28/32 à la pause.

On se doutait que la suite allait être délicate. De fait l’équipe de Jouandon ne tardait pas à égaliser et malgré une superbe Assitan reprenait le score à 35/34 (25^ème).

Dès lors le match changeait d’âme d’autant que la Press posait de gros problèmes aux joueuses roquebrunoises.

Tout doucement Saint Laurent se détachait et abordait le dernier quart-temps avec 5 points d’avance (41/36).

Mais les Laurentines avaient désormais le match en mains et surtout une condition physique supérieure leur permettant de se démultiplier aux quatre coins du terrain. La conséquence était immédiate : un 12/0 qui, évidemment, tuait la rencontre (53/36, 35^ème).  Les dernières minutes n’allaient rien changer à l’écart avec au final une large victoire laurentine 63/47.

A noter enfin l'excellent arbitrage de MM. Cherni et... Roba, celui-là même qui s'était tristement illustré quelques jours auparavant au gymnase Valgelata et qui a, cette fois, été irréprochable. Même vis à vis de capitaine Heidi!

Saint Laurent bat Roquebrune 63/47 (14/24, 14/8, 13/4, 22/11)

Melissa 18, Assitan 13, Heidi 6, Charlotte 6, Sabine 4, Marine, Jana, Marion

Roquebrune à Saint Laurent: dur, dur...

RCM Basket vit décidément une saison pas ordinaire.

L’équipe qui volait de succès en succès ces dernières années avec au passage un titre de championne de France est aujourd’hui  à la traîne, dernière de sa poule de NF2 et déjà pratiquement reléguée en NF3.

Même le calendrier est chamboulé. Alors que les matches sont programmés le samedi, Roquebrune en a déjà disputé un le mercredi (gagné face aux Espoirs de Montpellier) et va jouer à Saint Laurent ce dimanche à la demande (volontiers acceptée) du club laurentin.

Ce changement de date peut-il avoir une répercussion sur le résultat ? On peut sérieusement en douter !

L’équipe de Crystel Jouandon n’est pas invincible à domicile… mais presque ! Elle n’y a connu que deux défaites, l’une totalement imprévisible lors de la première journée face à Saint Chamond, l’autre assez logique face au SMUC, le leader du championnat.

Sinon, Annemasse, Montpellier, le Cavigal, l’AS Monaco et Toulouse se sont inclinés au gymnase Carton, cinq victoires auxquelles s’en sont ajoutées quatre obtenues en déplacement à Toulouse, Montpellier, Annemasse et… Roquebrune. Ce soir là, les Laurentines, beaucoup mieux « armées » collectivement et physiquement, avait obtenu un indiscutable succès même si l’écart final (67/55) apparaissait un peu lourd. Le courage n’avait pas suffi aux joueuses de Babette, irréprochables de ce point de vue, mais coupables de trop grandes libéralités défensives.

A vrai dire, la défense est assurément le gros point noir roquebrunois cette saison avec une moyenne d’environ 65 points encaissés par match et deux « pointes » à plus de 80 contre les deux équipes de Monaco, 87 (ASM) et 81 (MBA). Les deux meilleures « performances » ont été 50 points contre le Cavigal et 51 à Toulouse.

A l’inverse, l’attaque tourne à environ 56 points de moyenne avec des pointes à 75 (victoire contre Montpellier), 68 (défaite contre Saint Chamond) et 63 (défaite à Monaco BA).

Ce différentiel de 9 points entre attaque et défense explique, de façon purement mathématique, les échecs répétés, 13 en 16 matches, avec donc une dernière place au classement que les Roquebrunoises pourront peut-être abandonner en fin de championnat aux Espoirs de Toulouse et du Cavigal. Faire mieux apparaît très aléatoire !

Et pourtant, cette équipe roquebrunoise qui n’a pas été épargnée par le sort cette saison (arrêt de deux joueuses-cadres) a plusieurs fois démontré qu’elle n’était finalement pas si loin des meilleurs, au moins à domicile. Deux des équipes de tête, Caluire et Monaco BA, ne sont pas passées loin de la « correctionnelle », victorieuses de seulement 7 points au gymnase Valgelata.

A l’extérieur, par contre, c’est plus délicat comme en témoigne la large déroute à l’AS Monaco 87/55.

C’est dire que les Roquebrunoises doivent s’attendre ce dimanche à un match difficile dans un gymnase où elles ont toujours eu beaucoup de mal, même lorsque l’équipe était au sommet de son art. Les Laurentines restent sur trois victoires consécutives, dont deux en déplacement. Elles voudront sans aucun doute poursuivre cette belle série qui leur a déjà permis de rejoindre la partie haute du classement derrière le trio infernal SMUC, Caluire et MBA.

Roquebrune a failli rêver (51/58) contre MBA. Failli seulement...

Une équipe filtrant avec le haut du tableau contre une formation luttant vaillamment pour éviter la relégation : sur le papier, le débat était on ne peut plus inégal. Et pourtant, Monaco BA a dû lutter jusqu’à la dernière seconde pour l’emporter. Et l’on peut de demander ce qui se serait produit si la capitaine roquebrunoise Heidi Lecocq n’avait pas dû quitter le terrain à la 25^e minute, suite à une faute disqualifiante totalement injustifiée infigée par un arbitre dont l’ego surdimensionné était malheureusement inversement proportionnel à la qualité de l’arbitrage.

Monaco prenait le meilleur départ, face à une défense de zone un peu hésitante, trouvait de bonnes positions de tir et faisait ample moisson de rebonds offensifs (il y en aura 22 au total) lui donnant de nouvelles chances.

Le score enflait ainsi rapidement à 10/1 en faveur des visiteuses (3^ème).

L’équipe roquebrunoise qui s’était jusqu’alors montrée fébrile en attaque, gênée par une défense tout terrain et perdant ainsi de nombreux ballons parvenait alors à se ressaisir et,  à l’énergie, et avec beaucoup de cœur comme toujours, refaisait pratiquement tout son retour sous l’impulsion de son duo « béni » Melissa-Assitan, 8/10 (5^ème). Cette embellie ne durait cependant pas et Monaco recreusait rapidement l’écart grâce essentiellement à sa meneuse Magoni bien épaulée par Facchini, 18/9 (8^ème). Un panier bonifié de Sabine relançait d’autant mieux Roquebrune que Melissa l’imitait quelques instants plus tard. Ceci permettait à Roquebrune de ramener l’écart à seulement 5 points (22/17) au terme de ce premier quart-temps.

La physionomie du deuxième acte ressemblait fort au premier. Le MBA réussissait d’entrée un 6/0 portant donc son avance à 11 points. Les Monégasques allaient même avoir un avantage maximum de 13 points (34/21, 18^ème). Les joueuses de Babette stoppaient enfin l’hémorragie et, dans les derniers instants, parvenaient même à réduire très légèrement l’écart, 26/36 à la pause.

En début de deuxième mi-temps Roquebrune repartait avec beaucoup de conviction, le rythme s’accélérait, même si l’adresse n’était guère au rendez-vous de part et d’autre. Le point se faisait rare mais, à ce petit jeu, ce sont les joueuses de Babette qui tiraient leur épingle du jeu en revenant tout doucement à 6 points, 32/38 (24^ème) sur un magnifique panier d’Heidi… qui, quelques instants plus tard, allait être l’héroïne bien involontaire d’un épisode tragi-comique initié par M. Rouba. Il exigeait d’abord la sortie d’un spectateur qui l’aurait à ses dires « insulté » - chose démentie par l’intéressé – avant d’infliger à Heidi  une faute technique, puis une disqualifiante pour « insolence, arrogance, comportement inapproprié et excessif » (!!!). Un mot de plus et elle finissait aux Assises...

C’était incontestablement le tournant du match car Roquebrune, en l’état de son effectif, ne peut se permettre de perdre ainsi une joueuse-clef dans le dispositif de Babette.

Malgré ce handicap, Roquebrune n’allait rien lâcher jusqu’à la fin de ce troisième quart-temps atteinte sur un score de 40/48.

Durant deux minutes les défenses prenaient le pas sur les attaques et, contre toute attente, c’est Roquebrune qui débloquait le score sur un tir lointain de Melissa. Monaco répliquait immédiatement et allait jusqu’à la fin conserver son avance face à des joueuses roquebrunoises qui, fatiguées par leurs efforts, perdaient de surcroît Melissa à cinq minutes de la fin.

La partie s’achevait sur le score étriqué de 58/51, une défaite dont les Roquebrunoises n’ont pas à rougir tant, une fois encore, elles auront fait preuve de courage et d’un état d’esprit exemplaire.

Mais évidemment, en termes comptables, cet échec n’arrange pas leurs affaires et les rapproche un peu plus de la NF3 !

Monaco BA bat RCM Basket 58/51 (22/17, 14/9, 12/14, 10/11)

Melissa 23, Assitan 14, Sabine 5, Jana 4, Marine 3, Heidi 2, Amélie, Dalila.

Monaco B.A.  Luke 14, Facchini 13, Magoni 12, Plestan 11, Fournier 6, Uhel 2, Guérin, Bory

RCMB-Monaco BA: on peut toujours rêver...

On a beau parler de la « glorieuse incertitude du sport », force est de reconnaître que son impact risque d’être très limité ce samedi à l’occasion du match qui opposera les basketteuses de Roquebrune à Monaco BA.

Ce sera quasiment le match des extrêmes, RCMB bon dernier et MBA deuxième juste derrière Caluire. Samedi dernier, alors que les joueuses de Babette volaient en éclats face à l’AS Monaco (55/87), le Monaco BA atomisait 93/51 l’équipe de Montpellier que les Roquebrunoises avaient eu le plus grand mal à vaincre quelques jours auparavant.

Les deux clubs ont aujourd’hui des trajectoires diamétralement opposées. Le MBA – dont on murmure de plus en plus qu’il pourrait bien fusionner (ou absorber…) la section féminine de l’AS Monaco – vise ouvertement la NF1. RCMB a quasiment les deux pieds en NF3 et ne pourra être sauvé que par un miracle ou un repêchage éventuel très aléatoire.

Si l’on compare les « forces » en présence, l’issue de la rencontre ne peut faire de doutes et cela d’autant plus que le MBA – déjà vainqueur à l’aller de 22 points – n’a cessé de monter en puissance au fil des semaines. Par rapport à ce match, Roquebrune a de surcroît perdu deux éléments majeurs et s’appuie désormais sur un groupe rajeuni.

Les absences pour raison de santé de Babette n’ont rien arrangé même si Sabine aux entraînements et le duo Loaso (Corinne et Jean-Michel) lors des matches font de l’excellent travail qui s’est d’ailleurs traduit par deux succès face à Saint Jean de Muzols et Montpellier et une défaite de justesse face au leader Caluire. De là à croire à un succès ce samedi face au MBA il y a quand même une grosse marge d’autant que les joueuses de l’emblématique Olga Tarasenko auront été mises en garde contre tout excès de confiance !

Conséquence d’un match programmé durant des vacances scolaires : les deux sœurs Loaso en voyage aux Etats Unis (programmé de longue date) seront absentes ce soir. Babette qui devrait faire son retour sur le banc puisera donc dans le réservoir de la Pré-Nationale pour compléter un groupe qui s’appuiera sur la forme étincelante du duo Melissa-Assitan.

Roquebrune s'écroule en 2ème mi-temps à Monaco (87/55)

Comme on pouvait le craindre, les joueuses roquebrunoises n’avaient pas « digéré », samedi soir à Monaco, la débauche d’efforts du mercredi précédent pour venir à bout de Montpellier.

Après une première période équilibrée, elles ont complètement sombré, encaissant l’une de leurs plus lourdes défaites de la saison.

Peu après la reprise, un panier bonifié d’une ébouriffante Heidi avait remis les deux équipes à égalité 40 partout. 19 minutes plus tard, il y avait la bagatelle de 32 points d’écart !

La surprise avait finalement été de voir les Roquebrunoises prendre le match à leur compte dans les premières minutes au point de mener 7/4 après 4 minutes. Melissa avait entamé un nouveau récital, Assitan avait quatre jambes et huit bras et Heidi était redevenue la fière joueuse qui illumine RCM Basket depuis tant d’années. C’est d’ailleurs elle, après que Monaco fut repassé devant (8/7, 5^ème) qui redonna l’avantage à son équipe sur un bijou de panier bonifié, 10/8. L’équipe de Babette fut encore devant à 12/11 avant d’encaisser un 7/0 et refaire surface 14/18 au terme du premier quart-temps sur deux lancers de Sabine.

Roquebrune égalisait en début de deuxième quart-temps (22 partout, 13^ème) mais, dans les secondes suivantes, encaissait deux paniers bonifiés consécutifs qui faisaient très mal. L’équipe resserrait la défense et recollait 32/33 (17^ème) sous l’impulsion d’une irrésistible Melissa qui tenait à dignement fêter son 25^ème anniversaire.  Mieux : elle parvenait à égaliser à 37 sur un panier bonifié de l’incontournable Heidi… auquel répondait Monaco pour mener 40/37 à la pause.

Dès la reprise, on l’a dit, Heidi égalisait une nouvelle fois. C’était peut-être le coup de trop pour les joueuses d’Olivier Tuso qui enclenchaient brusquement la vitesse supérieure et allaient en 7 minutes faire définitivement basculer le match avec un 18/0. Une petite réaction roquebrunoise incarnée par Melissa ne pouvait permettre que de limiter les dégâts à 62/47 à l’entame du dernier quart-temps.

Pendant plusieurs minutes, Heidi et ses partenaires parvinrent à maintenir l’écart autour des vingt points (68/49, 75/55) avant d’encaisser dans les deux dernières minutes un terrible 12/0 qui transformait la défaite en déroute. C’est le basket, c’est la vie.

Cette défaite ramène malheureusement Roquebrune à la dernière place du fait de la victoire du Cavigal sur le SMUC (!) avant de recevoir le Monaco BA qui s’est promené contre… Montpellier. No comment !

Monaco bat Roquebrune 87/55 (18/14, 22/23, 22/10, 25/8)

Melissa 29 (double double), Heidi 11, Assitan 8, Charlotte 3, Marine 2, Sabine 2, Jana, Marion.

Roquebrune-Montpellier (75/73) : Melissa, Assitan… et le cœur !

Quatre jours après avoir fait trembler le leader Caluire, les basketteuses roquebrunoises ont livré leur meilleur match de la saison pour venir à bout d’une solide équipe de Montpellier qui, faut-il le rappeler, s’était déjà « offert » le SMUC et Monaco BA ! Autant dire que les Espoirs héraultais, au grand complet, n’étaient pas venues en « touristes » au gymnase Valgelata avec un groupe évidemment très jeune (de 16 à 18 ans !)et surtout très physique.

Melissa (à gauche)-
Assitan: quel duo!

De fait, l’entame de match fit craindre une déroute roquebrunoise. Manoeuvrant à leur guise et d’une adresse démoniaque, les visiteuses s’envolèrent en quelques minutes 17/7 (6^ème). Jean-Michel Loaso qui officiait une fois encore en lieu et place de Babette Aranda avait beau se montrer très positif lors d’un temps mort, l’affaire se présentait quand même très mal, même si Assitan avait débuté un exceptionnel « one woman show ».

Ce fut le moment choisi par Melissa pour sortir à son tour de sa boîte. Un lancer franc (sur deux car elle manque quasiment toujours son premier du match !) puis un panier firent renaître un mince espoir conforté par… Assitan bien sur (13/19) On respirait un peu mieux… et ce n’était pas fini. La défense roquebrunoise s’affermissait au fil des minutes, provoquant un peu d’énervement de la part des Montpelliéraines héritant d’une technique. Melissa transformait les 3 lancers puis Heidi jouait les boas dans la raquette pour un superbe panier ramenant son équipe à un point (18/19). Dans la dernière minute, cependant, Montpellier se ressaisissait, 22/18 au terme du premier quart-temps.

Dès le début du deuxième, l’action conjuguée du duo Melissa-Assitan se traduisait par un épatant 6/0 qui permettait à Roquebrune de passer devant (24/22) pour la première fois.

Le match s’équilibrait avec deux équipes se rendant point pour point, de près comme de loin. 35 partout après 17 minutes. Jana signait une spectaculaire entrée avec un panier bonifié dans les secondes suivantes mais Montpellier répliquait et, sans grande surprise, la première période s’achevait sur un score de parité 41/41 avec 6 paniers bonifiés de Montpellier et 4 de Roquebrune !

Les égalités allaient se succéder dans le troisième quart-temps où les défenses prenaient le pas sur les attaques tant et si bien qu’un seul point séparait les deux équipes à l’entame des dix dernières minutes, 55/54 à l’avantage de Roquebrune. Tout pouvait arriver.

On put croire le match perdu lorsque Montpellier sous l’impulsion de son immense intérieure Ewodo prit  l’ascendant en signant en moins de deux minutes un 6/0 (55/60). Manifestement la fatigue commençait à peser sur les Roquebrunoises qui avaient déjà produit une débauche d’énergie samedi face à Caluire. Et la sortie pour 4 fautes d’Heidi n’arrangeait pas les affaires. Oui mais… Melissa et Assitan étaient sur un petit nuage ce mercredi. Et elles allaient prendre une part essentielle (13 points) dans un improbable 15/2 qui plaçait leur équipe en très bonne position (70/62) à quatre minutes du terme.

Le match était cependant loin d’être fini. Car les Montpellièraines, vexées, se rebiffaient et entamaient une remontée express en signant un 7/0, 70/69 (38^ème). Le salut venait d’Assitan qui redonnait un souffle d’air sur un panier agrémenté d’un lancer. 73/69 à une grosse minute de la fin. Un ultime sursaut adverse se soldait par une égalisation 73 partout à une vingtaine de secondes de la fin.

Melissa tentait le tout pour le tout de loin, manquait la cible mais récupérait le rebond et transmettait à Heidi qui scorait 75/73 à deux secondes du terme.

Après un temps mort Montpellier repartait en zone avant mais dix, vingt, cent, mille bras roquebrunois faisaient écran et la sirène mettait fin au supplice. Roquebrune avait gagné. Quel match, quelle victoire !

Au plan purement comptable, Melissa et Assitan ont pris une part essentielle dans ce succès avec 58 points, 28 rebonds et 16 fautes provoquées et des évaluations respectives de 30 et 32. Respect.

Mais elles ont surtout été les « bras armés » d’une équipe qui, une nouvelle fois, a été exceptionnelle dans son comportement. Le groupe a perdu deux authentiques talents. Il a gagné un cœur et c’est sans aucun doute la principale leçon à tirer de cette victoire qui permet à Roquebrune de quitter la dernière place. Reste à savoir dans quel état physique seront les joueuses pour le derby contre Monaco ce samedi au stade Louis II…

Il s’agira quasiment de la dernière chance de Roquebrune de continuer à croire à un maintien. 

A huit matches de la fin, RCM Basket compte en effet 4 points de retard sur les Asémistes, premier non relégable. Le handicap est énorme et il deviendrait insurmontable en cas de défaite.

C’est dire que les données du match sont très claires, pour Roquebrune comme pour Monaco qui, de son côté, ne peut se permettre une relégation alors que le MBA est en train de le supplanter en Principauté...

Roquebrune bat Montpellier 75/73 (18/22, 23/19, 14/13, 20/19)

Melissa 30 (double double), Assitan 28 (double double), Jana 9, Heidi 4, Sabine 3, Charlotte 1, Marine, Marion, Amélie.

RCMB-Montpellier Espoirs ce mercredi 3 février

Il faudra une Marine des grands soirs - comme face à Caluire -
pour espérer vaincre Montpellier

Programme chargé pour les basketteuses roquebrunoises qui, entre la venue du leader Caluire samedi dernier et un déplacement samedi prochain à Monaco (ASM), vont accueillir ce soir Montpellier en match en retard de la 9^ème journée. On se souvient que cette rencontre programmée en novembre avait été reportée pour une raison peu banale : une joueuse de Montpellier avait été victime de la gale avec, évidemment, un fort risque de contagion.

Trouver une autre date n’a pas été facile en raison des obligations des joueuses des deux clubs. Les deux coaches s’étaient finalement mis d’accord voici une dizaine de jours pour le 3 février 20 heures et toutes les formalités administratives avaient été effectuées… sans réaction de la FFBB au point que l’on doutait de la tenue du match. Finalement, la Fédération s’est « réveillée » lundi après-midi après une intervention montpelliéraine et a donc confirmé la rencontre.

Ainsi jouer en semaine ne sera certes pas un avantage pour Roquebrune car les Espoirs de Montpellier vont pouvoir déplacer leur meilleure équipe avec les joueuses habituellement retenues chez les « pros ». Et c’est bien là le problème car, au complet, l’équipe héraultaise est particulièrement redoutable comme en témoignent ses succès sur Monaco Basket et le SMUC et de courtes défaites face à Caluire.

Après 13 journées, Montpellier est la meilleure (et de loin) des trois équipes espoirs et un succès ce mercredi au gymnase Valgelata lui permettrait de s’installer en milieu de tableau.

Heidi Lecocq et ses partenaires vont devoir relever le défi physique des jeunes joueuses adverses si elles veulent obtenir le troisième succès dont elles ont pu rêver samedi dernier face à Caluire. Ce sera en fait la grosse interrogation du match sachant que le groupe de Bernadette Aranda – toujours absente pour raisons de santé – est assez restreint. Les Roquebrunoises avaient été dépassées voici quelques jours à Nice face au Cavigal. Elles ont magnifiquement réagi face au leader mais elles savent qu’elles devront être au moins aussi performantes pour espérer accrocher la victoire.

Tête haute face à Caluire (54/61)

Une défaite reste une défaite et celle-ci, la 11^ème de la saison, plombe un peu plus RCM Basket en queue de classement en faisant encore diminuer les chances (ô combien maigrelettes) d’un maintien.

Et pourtant Heidi et ses partenaires ont pu sortir du terrain la tête haute avec la satisfaction (platonique !) d’avoir fait trembler le leader et de n’être pas passées loin d’un retentissant exploit.

Assitan était partout: 19 rebonds,
5 interceptions, 11 points. Quel match!!!

Après la fessée reçue la semaine dernière au Cavigal, les fidèles supporteurs du club (avec à leur tête les incontournables Annick et Jack Pillet) espéraient une réhabilitation en sachant que la barre était placée très haut. Ils l’ont eue.

Dès les premiers instants, deux paniers bonifiés d’une Marine enfin en train de prendre sa véritable dimension permettaient à Roquebrune – dirigé par Jean-Michel Loaso en l’absence de Babette - de répliquer aux offensives bien construites des visiteuses. 6/6 après 3 minutes.

Deux lancers de Melissa mettaient même RCM devant… provoquant une vive réaction des Lyonnaises qui faisaient un premier break à 15/9. Une superbe Assitan relançait son équipe qui finissait par égaliser à 15 avant un ultime coup de rein adverse permettant à Caluire de boucler ce premier quart-temps devant 17/15.

Malgré un troisième panier bonifié de Marine, Caluire prenait à la reprise le match en mains et monopolisait littéralement le ballon en récupérant notamment plusieurs rebonds offensifs. Le score restait cependant serré, 18/23 (14^ème), 23/29 (17^ème) grâce à Assitan qui jaillissait de tous côtés et d’une Sabine décidément inoxydable. 26/32 à la pause, c’était logique… mais un espoir subsistait au regard des stats : 5/28 à 2 points, il y avait de la marge pour un renversement de situation, à condition évidemment de retrouver de l’adresse !

Roquebrune avait beau resserrer sa défense à l’entame de la seconde période, Caluire creusait l’écart petit à petit, 38/26 (25^ème). Cela commençait à faire beaucoup face à un tel adversaire.

Le score allait alors faire du yoyo, Charlotte et Assitan réduisant l’écart et Caluire repartant de plus belle pour porter son avance à 14 points, 44/30 (27^ème). C’était fini. Eh bien non. Melissa assez malheureuse jusqu’alors sortait de sa boîte pour signer 5 points consécutifs et Sabine se découvrait des dons de slalomeuse pour ramener Roquebrune à 37/46. Le dernier mot restait cependant à Caluire dans ce troisième quart-temps conclu 37/48.

Une interception d’Assitan bénéficiait à Heidi qui plantait de loin, bientôt imitée par l’incontournable Marine avec, entre-temps, deux lancers de Melissa. Roquebrune revenait à quatre points, 45/49… et bientôt 2 sur un contre à 100 à l’heure conclu par Sabine. C’était incroyable… et sans doute trop beau pour être vrai ! Car, derrière, Caluire, en leader, se ressaisissait  et reprenait quelque distance, 55/49 (36^ème). Fini ? Pensez donc ! Assitan toujours elle remettait Roquebrune dans le sens de la marche et, derechef, on se retrouvait à 4 points d’écart, 51/55. La fatigue commençait toutefois à peser, engendrant quelques erreurs ou pertes de balles. Caluire en profitait pour se remettre hors de portée 59/51 à deux minutes et demie de la fin. Cette fois, c’était fini et Roquebrune s’inclinait 54/61. Tête haute.

Caluire bat Roquebrune 61/54 (17/15, 15/11, 16/11, 13/17)

Melissa 14, Marine 14, Assitan 11 (évaluation 20, double double avec 19 rebonds) Sabine 10, Heidi 3, Charlotte 2, Amélie, Oksana, Jana.

Roquebrune-Caluire: croire à l'exploit

« Quand il ne reste rien à faire, on le fait ». Nos joueuses vont devoir mettre cette devise en pratique dans les prochaines semaines si elles veulent éviter le sort funeste que tous les observateurs lui prédisent, à savoir une relégation en NF3.

Mathématiquement, un (léger) espoir subsiste mais il faut quand même être d’un naturel particulièrement optimiste pour y croire vraiment. Roquebrune, dernier, accuse un retard de cinq points sur le premier relégable avec certes un match en moins qu’il faudra impérativement gagner face aux Espoirs de Montpellier ce qui ramènerait le handicap à 3 points. Mais 3 points en basket constituent un très lourd handicap !

Heidi  et ses partenaires qui avaient eu un beau sursaut face à Saint Jean de Muzols ont malheureusement « coulé » salle Leyrit à Nice face aux Espoirs du Cavigal. Contraintes de courir après le score en raison d’une mauvaise entame, elles n’ont jamais pu inverser la tendance et ont fini par s’écrouler dans le dernier quart-temps, concédant 21 points à leurs adversaires… ce qui fait beaucoup !

Seule consolation ( !) : Roquebrune a subi à Nice le même sort que… le leader Caluire qui sera l’hôte du gymnase Valgelata ce samedi.

Comme on pouvait le penser au regard de leur magnifique parcours de la saison précédente en NF3, les banlieusardes lyonnaises n’ont cessé de s’affirmer comme l’un des principaux prétendants à l’accession en NF1, accumulant les succès et partageant aujourd’hui la première place avec le SMUC.

Caluire n’a subi que deux défaites depuis le début du championnat, l’une « normale » au Monaco Basket, autre « grand » du championnat, l’autre « surprise » à Nice.

Roquebrune peut-il être le troisième à faire tomber les Lyonnaises ?

La réponse « logique » à cette question ne peut être que négative. A l’aller, l’équipe de Babette avait subi un net échec 57/75, un score cependant assez trompeur dans la mesure où elle menait à la pause et n’avait craqué que dans les cinq dernières minutes.

Depuis, Roquebrune a perdu deux joueuses majeures et opère avec un effectif très rajeuni au sein duquel Charlotte confirme de semaine en semaine son statut de meilleur espoir du club.

Alors, bien sûr, des exploits ponctuels restent possibles mais on se demande comment l’attaque roquebrunoise, l’une des deux plus faibles du groupe, pourrait mettre à mal ce samedi la meilleure défense !

Autre problème : l’absence pour raisons de santé de Babette . Sabine a pris le relais pour les entraînements et Jean-Michel Loaso vient lui prêter main forte lors des matches. La formule a été gagnante face à Saint Jean de Muzols mais a montré ses limites à Nice.

Seule consolation dans ce « paysage » assez morose : le groupe se porte bien et croit en ses chances, aussi réduites soient-elles. Ce sera finalement le meilleur atout ce soir.

Rechute (et gamelle) au Cavigal (75/54)

Les joueuses roquebrunoises sont tombées de (très) haut salle Leyrit à Nice.

Le joli succès obtenu la semaine précédente face à Saint Jean de Muzols avait en effet fait naître quelques espérances d’un doublé en s’imposant face au Cavigal, la nouvelle « lanterne rouge » du classement. Au bout du compte, elles sont reparties avec une lourde défaite dans leurs bagages, défaite qui sape un peu plus les chances déjà maigres d’un maintien.

Cueillies à froid, Heidi et ses partenaires durent immédiatement courir après un handicap de 7 points concédé en moins de deux minutes. Elles parvinrent à stopper l’hémorragie (7/10, 5^ème) mais les Niçoises eurent tôt fait de reconstituer leur avantage (19/12, 8^ème) et même de l’aggraver au terme du premier quart-temps (22/13).

Sous l’impulsion de Melissa et Heidi, Roquebrune entreprit de grignoter son retard, 21/26 (14^ème) et 25/28 (17^ème) sur une série de lancers de Charlotte et Jana.  Melissa ramenait même son équipe à deux encablures (29/31) à moins d’une minute de la pause, le dernier mot restant cependant aux Niçoises 33/29.

S’il ne paraissait pas rédhibitoire, ce handicap allait malheureusement croître et embellir dès la reprise où les Roquebrunoises encaissaient en trois minutes un 8/0 ! Sabine et Assitan donnaient le signal de la révolte pour un 6/0… malheureusement suivi d’un 10/0 du Cavigal ! A 51/35, le renversement de situation apparaissait d’autant plus illusoire que Melissa quittait provisoirement le terrain à la suite d’une 4^ème faute. 55/39 au terme du troisième quart-temps.

L’écart atteignait rapidement les 20 points (63/43)… ce qui provoquait un salutaire signal de révolte de la part des Roquebrunoises qui voulaient éviter une trop lourde punition. Melissa et une extraordinaire Sabine signaient un 8/0 (63/51) redonnant un semblant d’espoir… vite douché par les Niçoises qui repartaient de plus belle et finissaient en trombe, s’imposant 75/54. C’était dur mais finalement logique.

A vrai dire, Heidi et ses partenaires se sont crucifiées elles-mêmes, non pas en seconde mais en première période en gâchant beaucoup trop d’occasions de marquer (7/26 à 2 points) ce qui eut pour conséquence directe de mettre les Niçoises en confiance… la chose qu’il aurait absolument fallu éviter ! 

Les Roquebrunoises ont en outre été physiquement dominées sous les panneaux (16 rebonds défensifs perdus au total donnant des deuxième, voire troisième chance à leurs adversaires) et n’ont jamais réellement pu développer un jeu collectif en attaque sinon sur quelques éclairs. Mais surtout elles n’ont pas eu cette « grinta » défensive qui avait fait merveille le samedi précédent.

Bref, une soirée à oublier… sauf peut-être pour Amélie qui a eu droit à quelques minutes de temps de jeu dont elle a finalement tiré le meilleur parti possible.

Cavigal Nice bat Roquebrune 75/54 (22/13, 11/16, 22/10, 20/15)

Melissa 20, Assitan 10, Sabine 7, Heidi 5, Charlotte 4, Marine 3, Jana 2, Amélie

Un (court) déplacement décisif au Cavigal

En déplacement ce samedi à Nice,  nos basketteuses vont tenter de réaliser quelque chose d’inédit pour elles cette saison : deux victoires d’affilée !

Par la même occasion, elles vont retrouver le seul adversaire qu’elles avaient battu avant Saint Jean de Muzols, à savoir le Cavigal avec qui elles sont à égalité en bas de tableau.

Plus exactement, Roquebrune qui compte un match en retard (contre les Espoirs de Montpellier) a abandonné la lanterne rouge aux Niçoises.

Alors c’est vrai que ces dernières souffrent dans ce championnat avec 11 défaites en 12 rencontres.

Oui mais ! Leur unique succès a été obtenu face… au leader Caluire lequel n’a perdu que deux fois cette saison, la seconde chez Monaco BA, l’un des plus sérieux prétendants à l’accession. Autant dire que si jamais les Lyonnaises rataient les play-off d’un point, elles se souviendraient longtemps de cette soirée maudite salle Leyrit à Nice.

C’est en tout cas la preuve évidente que les joueuses de l’entraîneur Alexandre Michailoff sont capables de tous les exploits. Et le caractère particulier d’un derby devrait constituer la meilleure des motivations.

Pour les Roquebrunoises, la victoire de samedi dernier a constitué une belle éclaircie dans un ciel bien obscur. Et, bien évidemment, Heidi et ses partenaires ne veulent pas en rester là. Car, même si leurs chances de maintien sont minimes, elles existent… et elles passent obligatoirement par un succès à Nice.

En tenant compte du match en retard de Roquebrune, on peut dire que les stats des deux adversaires sont équivalentes  en attaque (606 points marqués par RCM, 666 par le Cavigal). Léger avantage en défense pour RCM (696 points encaissés) contre 796.

Au demeurant, la clef de la réussite de samedi dernier a été l’efficacité défensive avec seulement 49 points encaissés, la meilleure performance depuis le match aller contre… le Cavigal (50).

A Toulouse, déjà, malgré la défaite après prolongation, les joueuses de Babette avaient su fermer l’accès à leur panier. 

Lors de ce match comme face à Saint Jean de Muzols, elles ont fait preuve d’une grande solidarité qui leur avait souvent fait défaut lors de la première partie du championnat. 

L’état d’esprit a manifestement changé et il devra se perpétuer dans les prochaines semaines si les Roquebrunoises veulent réussir l’impossible exploit que serait le maintien.